Les standards Web pour l’entreprise

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Abstract

Les standards du Web apportent aussi leur lot d’avantages aux sites d’entreprise, Internet, intranet et extranet. Voyons comment les décideurs marketing, communication et informatique pourront tirer parti de l’utilisation des standards au sein de leur entreprise.

Article

Avantages des standards Web

Les avantages des standards Web ont fait l'objet de nombreuses publications par ailleurs, notamment sur OpenWeb qui les présentent selon différents profils (voir en particulier : Pourquoi les standards Web ainsi que cette FAQ du Web Standards Project). Voici un résumé, non exhaustif, de ceux qui nous intéressent plus particulièrement dans le cadre de cet article :

  • la séparation entre le contenu et la présentation
  • l'agnosticité vis-à-vis des navigateurs
  • la qualité et la simplicité du code
  • la pérennité

Avantages des standards Web pour une entreprise

Une entreprise doit gérer plusieurs types de sites Web, presque toujours un site externe (Internet), un ou plusieurs sites internes (intranet) et parfois des sites inter-entreprises (extranet). Sur chacun de ces espaces, les sites peuvent être, selon leur fonction, de natures très différentes. Il est courant, par exemple, de rencontrer des sites de communication institutionnelle, de marketing, de support, des portails, des bases de connaissance, des forums, des applications, etc. Dans les grands groupes internationaux, on peut dénombrer des centaines, voire des milliers de sites, souvent gérés par des équipes différentes. Les problématiques essentielles que ces équipes abordent sont :

  • le respect de la charte graphique : cohérence de l'image et gestion des marques
  • la gestion de contenu : création et dissémination
  • le design et le développement : méthodes et outils, travail en équipe, agences
  • l'informatique : support, technologies, infrastructure

Chaque entreprise étant différente dans son organisation — par exemple la fonction de webmestre peut être attachée à la direction de la communication dans une entreprise ou à la direction informatique dans une autre — nous nous attacherons à illustrer les avantages des standards Web de préférence par rapport à ces problématiques plutôt que par rapport à telle ou telle fonction.

Charte graphique : cohérence de l'image et gestion des marques

Toute entreprise soucieuse de la cohérence de son image dispose d'une charte graphique qui gouverne l'expression de cette image dans tous les media qu'elle utilise pour communiquer, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur de l'entreprise. Les sites Web doivent faire partie intégrante de cette charte. Les deux difficultés majeures d'une charte graphique Web sont : son application à l'ensemble des sites de l'entreprise (cohérence dans l'espace) et son maintien dans la durée (cohérence dans le temps).

Dans le cas où l'entreprise a pris la décision d'adopter un design qui n'est pas basé sur les standards Web, elle peut choisir de se contenter de fournir des règles purement graphiques (typographie, mise en page) ou bien fournir des gabarits HTML pour chaque type de page. Ne fournir que des règles typographiques et de mise en page est le meilleur moyen d'obtenir une pléthore de sites différents avec chacun ses propres particularités. Fournir des gabarits a l'avantage de réduire les erreurs d'appréciations mais impose souvent à l'entreprise de standardiser l'éditeur HTML qui a servi à créer ces gabarits. Si une équipe au sein de l'entreprise n'utilise pas le même outil, des problèmes peuvent apparaître si cet outil ne reconnaît pas le code du gabarit. On peut être tenté d'aller très loin dans ce qu'imposent les gabarits pour diminuer les erreurs d'interprétation, mais les gabarits mélangeant contenant et contenu, il devient vite difficile voire impossible pour les designers de la charte d'en produire pour tous les cas de figure, et difficile de les maintenir dans le temps. Sans un interventionnisme fort du propriétaire de la charte et la bonne volonté des propriétaires des sites, on atteint très vite les limites du système.

Les standards Web permettent de faciliter grandement le travail en matière de charte graphique. Au premier abord, ils peuvent sembler demander plus d'efforts en amont lors de la création de la charte, mais nous verrons que cela diminue la charge de travail en aval et les erreurs d'interprétation.

La charte graphique basée sur les standards va demander une réflexion à deux niveaux : la sémantique et la présentation.

  • Sémantique : quels contenus sont gérés sur chaque site ? Quels types de contenus a t-on avantage à standardiser globalement (par exemple parce qu'ils sont utilisés sur différents sites) ? Ceci va permettre de produire des règles qui vont servir pour les intégrateurs (code XHTML, XML ou applicatif) et pour les gestionnaires de contenus (règles d'écriture et de structuration)
  • Présentation : l'aspect des sites, leur "look & feel". Ceci va permettre de produire la ou les feuilles de style pour chaque cas de figure.

On voit tout de suite que la séparation entre contenu et présentation permet une distinction entre deux territoires : la gestion de l'image et la gestion du contenu qui, au lieu d'être mélangées dans le même gabarit HTML, sont maintenant gérés séparément. Le responsable "image" peut d'autant plus facilement faire respecter les feuilles de style "standard" qu'il n'empiète désormais plus sur le domaine sémantique du responsable de contenus. Si la charte graphique a été correctement pensée, il devient alors possible de modifier la présentation par simple modification des règles de style sans toucher aux contenus (imaginez l'avantage de pouvoir modifier l'aspect de tous vos sites en ne modifiant qu'un seul fichier !). De même, l'ajout d'un site particulier non prévu par la charte peut se faire plus rapidement par l'extension des règles sémantiques et, seulement si nécessaire, de style.

Cette méthode demande toujours une bonne volonté partagée par tous les acteurs. Mais à la longue, elle est moins exigeante sur la durée, car plus flexible et plus respectueuse des responsabilités de chacun.

La gestion de contenu : création et dissémination

Grâce aux règles de sémantique décrites dans la nouvelle charte Web standard, les responsables de contenus peuvent se concentrer entièrement à leur création et à leur dissémination dans l'entreprise et au dehors, sans avoir à se préoccuper des différences de présentation entre ces sites.

Les standards Web permettent à une entreprise de gérer ses contenus sous une forme sémantique et structurée, qui peut être adaptée à son vocabulaire professionnel. La présentation est gérée séparément, sous forme de feuilles de styles. Les notions de contenu purement sémantique et de feuilles de styles ne sont pas forcément évidentes a priori mais ne sont pas fondamentalement plus complexes que la maîtrise des styles dans Microsoft Word. Dans la plupart des cas, un simple éditeur visuel XHTML suffira, ou un système de gestion de contenu basé sur XML gérant des types de documents spécifiques à l'entreprise. Par exemple, une entreprise peut vouloir standardiser le format sémantique d'un communiqué de presse en définissant des éléments comme titre, sous-titre, lieu, date, corps, contacts, etc.

Un avantage immédiat est la conservation d'un contenu dans un format neutre et ouvert. Ce contenu est plus pérenne que s'il était stocké dans un format propriétaire, ou rendu obsolète parce que mélangé à une présentation (par exemple, un changement de logo). L'avantage le plus important est probablement l'indépendance par rapport aux canaux de diffusion. Un contenu neutre du point de vue de sa présentation peut être plus facilement disséminé à travers les multiples canaux d'une entreprise. Un communiqué de presse rédigé selon un standard commun à l'entreprise pourra être diffusé tel quel sur son site externe, un portail interne, une liste de diffusion par email, un fil de news RSS, etc. Il devient réellement possible de centraliser un même contenu et diminuer, voire supprimer les doublons qui sont toujours synonymes de problèmes, sans pour autant se limiter en termes de canaux de communication. Bien au contraire, sur ce dernier point, en adoptant les standards Web, l'entreprise s'ouvre à un plus grand nombre de canaux existants et à venir qui sont basés sur ces mêmes standards.

La guerre des navigateurs est terminée, vive la guerre des navigateurs !

Qu'en est-il, justement, parmi ces canaux, des navigateurs ? Par le passé, le non respect des standards a conduit à une néfaste multiplication des codes propriétaires dont Microsoft et Netscape ont été à l'origine lors de leur fameuse "guerre des navigateurs". Longtemps, ces divergences ont généré d'importants surcoûts pour les entreprises obligées soit de supporter et donc de tester plusieurs environnements propriétaires, soit de provoquer une frustration légitime de la part des internautes dont le navigateur préféré était banni, quand ce n'est pas les deux à la fois !

L'apparition d'outils d'édition visuels tels que Dreamweaver ou GoLive ont en partie réduit le problème mais n'ont fait que le masquer. Les entreprises n'utilisant pas les standards Web continuent à s'exposer à ces risques et sont devenues schizophrènes en supportant plusieurs navigateurs sur leurs sites Internet mais en simplifiant le problème sur l'intranet par le support exclusif d'un seul navigateur. Cette schizophrénie est malheureusement fort répandue et ses conséquences sont largement ignorées par la plupart des entreprises.

D'abord, l'entreprise est obligée de maintenir plusieurs chartes entre l'Internet, l'extranet et l'intranet. La nécessité de maintenir une cohérence de marque sur tous les sites (internes comme externes) entraîne alors une augmentation des coûts et un allongement des délais particulièrement significatifs dans le cas de transformations (réorganisations, fusions ou partenariats) où le Web est censé au contraire faciliter et accélérer les choses.

Ensuite, les services informatiques pensent généralement que le choix exclusif d'un seul navigateur sur l'intranet les abrite de tout problème. Du point de vue du directeur informatique il est certes devenu impératif de n'avoir qu'une seule version de tel ou tel logiciel à supporter. Mais le choix d'un unique navigateur, lorsqu'il accompagne (ou conforte) une mono-culture chez les informaticiens, peut enfermer une entreprise dans une logique propriétaire particulièrement néfaste.

C'est en effet oublier que l'entreprise s'étend bien au-delà de ses murs et du confort intellectuel du PC d'entreprise et de son "pack logiciel" maison. Le télétravail est de plus en plus pratiqué sur l'ordinateur de la maison, les clients demandent de plus en plus un accès aux connaissances stockées sur l'intranet de leurs fournisseurs, les personnels nomades ont de plus en plus souvent besoin d'accéder à l'intranet à tout moment et depuis n'importe quel endroit et pas seulement avec les outils maisons — deux anecdotes vécues par l'auteur de l'article illustrent ce point : il lui a été demandé de faire une démonstration d'un site intranet à l'un des administrateurs, mais celui-ci ne fonctionnait pas sur l'ordinateur disponible à cet instant (un Mac); Par la suite, appelé au secours à la suite d'un problème sur l'un des serveurs de l'entreprise alors qu'il était dans une conférence à l'extérieur, il s'est avéré impossible de relever son courrier en urgence via le Web, depuis le cybercafé le plus proche, équipé... d'iMacs. La faute n'était nullement du côté des navigateurs disponibles sur Mac OS, mais du codage propriétaire utilisé sur ces deux sites, tout juste testés dans un seul navigateur sous Windows.

En outre, ceux qui pensent que la guerre des navigateurs est terminée — entendez par là que seul Internet Explorer Windows compte — se trompent lourdement. D'une part la suprématie d'un seul navigateur n'est ni absolue (comme le montre l'engouement extraordinaire des utilisateurs de Mac pour le nouveau navigateur d'Apple, Safari), ni assurée (les standards mettent tous les éditeurs sur un pied d'égalité et on n'a jamais vu autant de navigateurs alternatifs grignoter des parts de marché à Microsoft que maintenant). D'autre part, l'observation de l'évolution des nouveaux smartphones qui embarquent de vrais navigateurs Web (comme Opera) et de leurs chiffres de ventes (pour un PC se vendent quatre téléphones portables) indique où sera la prochaine guerre des navigateurs.

Les standards Web sont agnostiques vis-à-vis des navigateurs (ou plus précisément des clients Web) et les éditeurs de logiciels ne peuvent plus les ignorer. En utilisant ces standards, les créateurs de sites n'ont donc plus à se préoccuper de tel ou tel navigateur pour offrir à moindre effort des sites qui sont accessibles par le plus grand nombre de clients présents ou à venir. La direction de la communication pourra créer une charte cohérente basée sur une sémantique commune et quelques feuilles de style pour couvrir l'ensemble des sites Internet, intranet et extranet. Le directeur informatique pourra continuer à ne supporter qu'un seul navigateur dans l'entreprise pour maîtriser ses coûts, et tous — personnels, clients ou partenaires de l'entreprise — pourront utiliser le navigateur de leur choix, pour peu qu'ils soient respectueux des standards.

L'ironie de l'histoire est que les standards Web n'auront pas supprimé les guerres de navigateurs, bien au contraire, mais ils nous protègent au moins des dommages collatéraux.

Qualité du code

Maintenabilité

La maintenance du code des sites Web d'une entreprise est un problème bien connu des webmestres et des directeurs informatiques. Dans un domaine bien plus ancien et bordé comme le développement logiciel, la maintenabilité du code — c'est-à-dire le degré de facilité de sa maintenance dans le temps — est un facteur critique de succès ou d'échec. Sur le Web, où les intervenants sont plus nombreux et plus divers que dans le développement logiciel, les interférences et les va-et-vient entre les acteurs (design graphique, programmation, intégration, contenu) provoquent d'autant plus de problèmes lorsque leurs travaux sont mélangés dans la même page HTML. Le renouvellement naturel des acteurs pose également un problème lorsque les précédents ont utilisé des méthodes propriétaires ou personnelles et non documentées. Lorsque l'entreprise doit modifier ses sites en profondeur elle est bien souvent amenée à jongler entre deux extrêmes : le statu-quo par manque de ressources (combien d'intranets sont-ils remplis de sites qui ne sont pas à jour à cause de cela ?) ou le retour à la case départ où l'on recommence tout pour la n-ième fois (évitons pudiquement la notion de retour sur investissement et les dépassements de budget des projets intranet).

Les langages conformes aux standards Web améliorent la maintenabilité du code grâce à :

  • leur standardisation, qui implique une spécification unique et une documentation publique
  • leur validation par des outils également disponibles publiquement (et gratuitement pour la plupart)

Les outils de validation (comme le validateur (X)HTML et le validateur CSS du W3C) sont une aide précieuse pour les développeurs, qui peuvent s'en servir à la fois pour apprendre plus rapidement les standards mais surtout pour améliorer la qualité de leur code — en plus de la possibilité pour un client de vérifier la conformité d'un site qui lui est livré par un prestataire interne ou externe. Ils contribuent réellement à diminuer les coûts de développement et de maintenance des sites Web tout en améliorant leur qualité.

Concision

Les sites basés sur les méthodes de design dites de l'ancienne école utilisent de nombreux tableaux imbriqués et des images invisibles dont le code est mélangé avec le contenu et donc transmis avec chaque page. Sur un site conforme aux standards Web, la présentation peut être transmise une seule fois, sous la forme d'une ou plusieurs feuilles de style qui sont gardées en mémoire par le navigateur. Le contenu, débarrassé de la présentation, est codé de manière beaucoup plus concise. Le volume de données transmis par le réseau est donc moindre ce qui a deux avantages immédiats : les pages apparaissent plus vite sur les navigateurs et les besoins en bande passante (poste fort coûteux) diminuent. La concision a aussi un impact positif sur la qualité du code, plus facile à maintenir.

Le gain réel sera différent dans chaque cas, mais il dépend, entre autres, des facteurs suivants :

  • l'optimisation du code initial. Moins le site initial sera optimisé sur la taille des fichiers et le rapport entre son contenu utile et le code lié à sa présentation, plus il sera facile de diminuer le poids avec un codage standard.
  • le type de traffic du site. Sur un site dont la page d'accueil reçoit 80% du traffic total (la majorité des cas pour les sites Internet et les portails), les gains seront moins élevés que sur un site qui est consulté plus en profondeur. Ceci est lié au fait que la présentation n'est chargée qu'une seule fois avec la première page. Une entreprise qui appliquerait une charte graphique commune à tous ses sites intranet verrait un gain très significatif en traffic, donc une réduction sensible des coûts d'infrastructure réseau. Ceci intéresse directement la direction informatique, toujours sous pression en termes de coûts !

Si l'on prend le cas de ESPN qui a récemment adopté les standards Web, les gains ont été les suivants : réduction de la taille des pages de 50% soit 50 ko, ce qui à raison de 40 millions de pages vues par jour donne un gain de 2 To/jour, 61 To/mois et 730 To/an. Prenez vos contrats ISP et télécoms, vos statistiques Web et faites le calcul pour votre propre situation.

Modularité

La modularité du code est favorisée à la fois par la possibilité d'utiliser des fichiers inclus pour stocker du code applicatif (javascript) ou des feuilles de style, et par la place prépondérante réservée au contenu sémantique une fois détaché de notions de présentation. Le code peut avoir une organisation logique et facilement lisible, ce qui n'est pas le cas avec l'utilisation de tableaux. La modularisation permet à des équipes pluri-disciplinaires avec un minimum de méthode de mieux travailler ensemble, chacun voyant son domaine d'intervention proprement délimité avec peu ou pas de danger d'interférence (effets de bord). La modularisation, parce qu'elle favorise la réutilisation du code, favorise la dissémination des "bonnes pratiques" et permet aux équipes de se former plus rapidement.

Un code plus modulaire et plus concis a également un avantage direct sur les moteurs de recherche qui n'indexent que le contenu et ont moins de travail pour repérer celui-ci lorsqu'il est présenté sous une forme sémantique simple. Les moteurs de recherche ayant une importance capitale dans un intranet d'entreprise, cet avantage ne passera pas inaperçu. Combiné à une bonne rédaction du contenu et des hyperliens, c'est surtout le meilleur moyen d'améliorer le placement d'un site sur les moteurs de recherche Internet.

Pérennité

Les organismes chargés des standards assurent l'ouverture, c'est-à-dire la publication de toutes les spécifications qui forment les standards Web sans contrainte de licence ou de copyright. Ils ont également pour mission de faire évoluer ces standards en fonction des besoins de leurs utilisateurs. Les standards Web, comme tout standard informatique, favorisent par ailleurs le développement d'outils conformes à ces standards. En cela, ils sont fondamentalement différents des formats propriétaires qui sont fermés, évoluent selon le bon vouloir de leur éditeur et ne sont exploitables que par l'utilisation d'outils propriétaires dont la disponibilité dans le temps est loin d'être garantie.

L'utilisation de standards permet donc à l'entreprise d'être indépendante de tiers fournisseurs et lui garantit ainsi la pérennité de ses contenus et de ses applications qu'elle reste libre de faire évoluer en fonction de ses propres objectifs.

Conclusion

Compte tenu des avantages qu'ils apportent et de l'évolution des navigateurs, les standards sont la base et l'avenir du Web et toutes les entreprises y viendront tôt ou tard. L'adoption des standards Web dans une entreprise peut demander des changements plus ou moins importants en fonction de son niveau de préparation, d'autonomie en matière technologique, de nombre de sites et de la quantité et la qualité du contenu existant. La façon de procéder doit être étudiée et adaptée au cas par cas. Dans la mesure où il n'existe, pour la plupart des entreprises, aucun caractère d'urgence, il appartient à chacune de se poser la question, au gré des refontes successives de ses sites, de l'opportunité d'adopter les standards de manière graduelle. Ce peut être un bon moyen de se former et de tirer le meilleur parti de ces nouvelles méthodes, en diminuant les risques d'erreurs et la résistance naturelle au changement par une bonne connaissance des avantages qu'elle peut espérer en tirer.

Pour en savoir plus, il existe un grand nombre de ressources gratuites disponibles sur le Web. OpenWeb offre un bon point de départ, en fonction du profil de chacun. Le W3C fournit quelques conseils pour l'achat de sites Web standards auprès d'agences. Le Web Standards Projects est également une bonne source d'informations. Enfin, le site DevEdge de Netscape publie sur sa section Strategy Central des études de cas, des présentations et des articles sur le passage aux standards Web.

François Nonnenmacher est le webmestre du Groupe Cap Gemini Ernst & Young et l'auteur du weblog padawan.info où il peut être contacté.

À propos de cet article

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  • Profil : Décideur
  • Thème : Structure
  • Auteur :
  • Publié le :
  • Mise à jour : 19 mai 2008

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